Stand structure and regeneration of a mixed forest (Abies alba-Fagus sylvatica) in the Central Pyrenees, Ordesa National Park, Spain

Resumen

[fr] Dans une parcelle de 1, 4 Ha au versant nord de la vallée d'Ordesa nous avons cartographie à petite échelle et pris des données biométriques sur 2391 hêtres (Fagus sylvatica) et sapins (Abies alba) vivants ou morts mais tous s'élevant à plus de 1,3 m, ainsi que sur 378 arbustes de Buxus sempervirens dans le sous-bois. Puis nous avons tenté quelques hypothèses concernant la structure et la dynamique de la parcelle forestière, la régénération des arbres et leur coexistence. Bien que la parcelle fasse partie d'une vieille forêt peu altérée, dans sa partie inférieure quelques surfaces ont été pâturées. Le sapin montre beaucoup de jeunes individus et progressivement moins d'arbres grande taille, à l'opposé, le hêtre présente un plus grand nombre d'arbres appartenant aux classes de haute taille et de grande ancienneté. En supposant que les deux espèces aient des taux de mortalité similaires, cela indiquerait une tendance vers la dominance du sapin sur l'hêtre. Sur la coexistence de deux espèces écologiquement similaires, deux hypothèses peuvent être avancées: (1) differentiation de niches de régénération et (2) stratèges biologiques différentes (préférence pour la survivance ou la fécondité). Par la voie d'une analyse de type redundancy analysis (RDA) nous avons essayé de découvrir si les deux espèces préféraient des habitats différents. Pour évaluer le rôle de la concurrence entre arbres et son influence sur la dynamique de la forêt, nous nous sommes servis des modèles spatiaux et associations interspécifiques liées à la fonction K de Ripley. Il est vrai que les résultats obtenus peuvent supporter empiriquement les deux hypothèses précitées, mais nous avons démontré comment l'importance de chacune varie suivant le degré d'hétérogénéité environnemental du versant a travers la parcelle et de bas en haut. Les différentes stratégies de vie s'avèrent critiques pour le succès de la coexistence sur des pentes douces à basse altitude, précisément dans les zones oîi les espèces co-dominantes recouvrent leurs niches de régénération. [es] En una parcela de 1,4 ha de la vertiente N del Valle de Ordesa se cartografiaron detalladamente y se tomaron datos biométricos de 2391 árboles de haya (Fagus sylvatica) y abeto (Abies alba) vivos o muertos -todos ellos de altura superior a 1,3 m- así como de 378 arbustos de Buxus sempervirens en el sotobosque. Se tantearon después varias hipótesis sobre la estructura y dinámica de la parcela forestal, de la regeneración de los árboles y de su coexistencia. Aunque la parcela forma parte de un bosque viejo poco alterado, en su parte inferior alberga algunas áreas que fueron objeto de pastoreo. Abies muestra típicamente muchos individuos jóvenes y progresivamente menor número de árboles en las clases de mayor tamaño, opuestamente, Fagus presenta mayor número de árboles en las clases de mayor tamaño y de mayor edad. Suponiendo que ambas especies tuvieran tasas de mortalidad similares, ello indicaría ima tendencia a dominar el abeto sobre el haya. Respecto a esta coexistencia de dos especies ecológicamente similares, hemos planteado dos hipótesis: (1) diferenciación de nichos de regeneración y (2) desarrollo de estrategias biológicas diferentes (preferencia por la supervivencia o por la fecundidad). Mediante análisis de redundancia (RDA) hemos intentado averiguar si las dos especies prefieren habitats diferentes. Para estimar el papel de la competencia entre árboles de cara a la dinámica del bosque, usamos el análisis de modelos espaciales y asociaciones interespecíficas por medio de la función K de Ripley. Los datos obtenidos dan un soporte empírico a ambas hipótesis, pero hemos podido mostrar que la importancia de cada una de ellas depende del grado de heterogeneidad ambiental que se observa de abajo arriba en la ladera de la parcela. Así, en condiciones ambientales normales, a baja altitud, donde las especies codominantes solapan sus nichos de regeneración, desarrollar estrategias biológicas diferentes resulta crítico para el éxito de su coexistencia.